REVIEW

Resident Evil 3 : Nemesis

GAMECUBE

RÉDACTION : HYDCLOUD · 28 OCTOBRE 2013

INFOS

DÉVELOPPEUR

Capcom

ÉDITEUR

Capcom

GENRE

Survival horror

NOMBRE DE JOUEURS

1

SORTIE FRANÇAISE

30 mai 2003

Incroyable ! On ne s'y attendait absolument pas (joke) : alors que Capcom, dans sa grande bonté, nous avait gratiné un portage de Resident Evil 2 de grande qualité (rejoke), tant qu'on y est, pourquoi ne pas faire la même chose avec le troisième épisode ? Arrivé dans les bacs européens en parfaite synchronisation avec Resident Evil 2, le portage GameCube de Nemesis n'aura malheureusement pas le droit au passage à la moulinette comme se fut le cas avec son prédécesseur, ce qui est bien dommage !

Oui, dommage car lors de sa parution éponyme sur PSX en septembre 1999 au Japon (février 2000 sur le vieux continent), ce quatrième épisode de la franchise avait tout ce qu'il lui fallait pour, non pas renouveler le genre, mais surtout redresser la barre au regard des fans de la licence, déçus par un second épisode redondant et peu généreux en terme d'innovations. Ce ne fut pas spécialement mon cas, mais les aficionados seront plus à même d'en juger…

Aventure prenante, scénaristiquement bien foutu (les évènements se déroulent en parallèle au second opus), environnements variés (contrairement à son prédécesseur), système de choix de parcours en fonction de vos actes (ce qui nous amène à recommencer le jeu pour découvrir les autres variantes) et surtout… Surtout… Le Nemesis : ce casse-bonbons géant de luxe, armé d'un lance-roquettes, envoyé par la firme Umbrella sur Raccoon City et uniquement programmé pour anéantir les membres des S.T.AAAAAAAAAAAAAAAAAA.R.S..

Croyez-moi, quand on a vécu une telle expérience à l'âge de 16 ans, il est difficile de se justifier sur le nombre de pantalons mouillés au quotidien ! Preuve que cette « innovation » des équipes de Mikami fonctionne à merveille !

Développé en parallèle au « temporairement » épisode exclusif de la Dreamcast, j'ai nommé Code Veronica, ce Last Escape (c'est son nom d'origine) reprend néanmoins les grands standards des opus précédents : déplacements dans des décors précalculés en 2D, rencontres fortuites avec différents personnages (en l'occurrence Carlos Oliveira, mercenaire à la solde d'Umbrella), énigmes accessibles, artillerie lourde, hordes incessantes de zombies et autres créatures génétiquement modifiées…

Il apporte néanmoins une certaine « fraicheur » à une licence qui semblait s'essouffler (Capcom…) de par la tension qu'il dégage, tout en fournissant certaines réponses sur la mythologie de la saga.

J'invite d'ailleurs les intéressés à consulter la chronologie Biohazard sur wikipedia et autres sites spécialisés car, avouons-le, c'est un royal bordel…
Bref, tout ceci pour dire que cet épisode aurait milles fois mérités un portage mieux approprié à la 128 bits de Nintendo (et également sur les 36 autres supports sur lesquels il a été adapté). Capcom ne s'étant contenté que du stricte nécessaire à savoir un léger lissage graphique et quelques améliorations sur la maniabilité (la possibilité de se tourner rapidement grâce au stick C et les cartes/menu accessibles via Y et Z)…

Quoi qu'il en soit, et cela reste finalement la seule bonne nouvelle de cette chronique, Resident Evil 3 : Nemesis est beaucoup moins rare que son confrère, Resident Evil 2, sur GameCube ! La distribution du bouzin ayant été certainement plus importante sur notre territoire à l'époque (ou le jeu a tout bêtement suscité d'avantage d'intérêt aux yeux du public), il n'est même pas rare de pouvoir mettre la main dessus sous blister en cherchant bien. Pour ma part, je l'ai chopé sur forum, à prix assez intéressant et ce sans réellement chercher… Comme j'aimerais que ça se passe plus souvent comme ça…

AndJoy !!!